Le grand départ

6 décembre 2007

Quelques photos des restes de la tempête de neige.

Aujourd'hui, on part en France. Nous sommes allés mettre la voiture en pension chez Éric, puis il nous a amené à l'aéroport. Abraham était content il allait enfin revoir la famille.

C'est là que commence le voyage notre épopée à l'aéroport PET de Montréal. Pour faire ça pas trop long, ça a été toute une aventure. Arrivés à PET, on nous annonce que le vol partira plus tard que prévu. C'est pas étonnant on a une correspondance à prendre à Paris et le temps qu'on a pour la faire n'est que d'une heure, de quoi commencer à stresser. Dans l'avion tout se passe plus ou moins bien à part, que les hôtesses ne passent jamais pour donner à boire alors qu'on est assoiffé. Abraham lui en ange dort du début jusqu'à la fin.

Comme on est parti en retard c'est sans grand étonnement qu'on attérit en retard à l'aéroport Charles de Gaulle. Une annonce est passée pour celui qui va sur Lyon, il doit se présenter à l'hôtesse. Nous, on va sur Brest, c'est pas important. Un autre qui va en Egypte fait remarquer aux hôtesses qu'il aura pas sa correspondance. C'est pas grave non plus, et on envoie chier le passager par dessus le marché. C'est pas grave de toute façon c'est pas la première fois sur ce vol que ça cause fort entre passager et hôtesse.

Après que l'avion se soit immobilisé, on attend. De toute façon on a qu'une heure pour faire le transfert et on est déjà en retard. C'est pas grave je vous le dis. On attend les techniciens au sol. Ils sont pas là pour nous faire sortir. C'est pas comme ci on était arrivé à l'improviste non plus. Enfin j'en sais rien moi, peut être que personne n'a prévu l'aéroport de notre arrivée.

Après avoir parcourru tous les recoins des pistes de l'aéroport en avion, nous voilà à refaire la même chose avec la navette qui est sensée nous ammener dans l'aéroport. Dès le pied posé dans l'aéroport, on court pour prendre notre correspondance. Ils nous avaient pas attendu, c'est pas étonnant. Là notre énervement redouble.

On se dirige en courant vers les changements de billets de la compagnie. On avait pris cette compagnie et ces vols pour ne pas avoir à changer d'aéroport à Paris, et nous voilà que la madame des réclamations nous annonce qu'il n'y a plus de vols pour Brest en partance de Roissy. Elle nous dit même qu'un autre gars, qui a loupé son avion car il voulait absolument passer avec sa perceuse miniature dans l'avion, était dans la même situation que nous. Quelle consolation ! Du coup, elle nous propose de partir d'Orly. On lui a dit qu'il était hors de question que l'on paye la navette qui nous emmenerait à Orly car on était pas responsable. Elle nous a donné des bons pour la navette, pour 2 boissons et 2 repas : un formidable sandwich au pain de mie. On commence à les connaître ces sandwichs, on a eu les mêmes lors de notre dernier vol avec zoom airlines quand nous avions eu 8 heures de retard !

Elle nous a dit d'aller à un autre stand pour réclamer nos bagages pour qu'on les récupère avant d'aller sur Orly. Arrivés au stand, ils nous font attendre et attendre. Finalement, il propose que ce serait peut être mieux d'aller directement sur Orly sans bagage et qu'on se les fasse livrer à la maison le lendemain, parce que mine de rien le temps passe et si ça continue c'est le vol d'Orly que l'on va louper cette fois-ci. Alors on part avec Abraham sous le bras en courant une fois de plus. Il est sage, il dit rien, il est un merveilleux petit enfant.

On se dirige vers la porte que la madame nous avait dit pour prendre la navette. Et quand la navette arrive, c'est vers Eurodisney qu'elle allait. On se dirige sur les conseils d'un agent vers une autre porte et dès qu'une navette arrive, Pat est prêt à monter dedans sans vérifier qu'elle allait bien à Orly, tellement énervés qu'on était. Heureusement, qu'on l'a pas pris car c'est sur Paris qu'elle allait. Peu de temps après arrive la bonne navette qui nous emmene à Orly. Arrivé là-bas, on court encore une fois. On a juste le temps de prendre les fameux sandwichs et la boisson et d'entrer dans l'avion.

Après toutes ces péripéties, on arrive finalement bien à Brest, après un attérissage plus que douteux : après avoir touché le sol on a rebondit bizarrement. J'ai bien cru qu'on allait tous mourrir. Les valises sont arrivées le lendemain à la maison. La seule chose positive de ce voyage infernal a été notre goûter dans le vol Paris-Brest. Non c'était pas un Paris-Brest mais une tartelette au citron, et Dieu sait que j'adore les tartes au citron. Faible réconfort !

Au fait c'est avec eux qu'on est parti. Vous voyez qui c'est ?